Les Armées
Une convention a été établie entre l’UE57 et le 1er régiment du service militaire volontaire de Montigny-lès-Metz.
Ce partenariat s’inscrit dans la continuité de l’effort national supplémentaire en direction des publics de faible niveau de qualification et décliné en Grand Est dans le cadre du Pacte Régional d’investissement dans les Compétences 2019/2022.
La mission principale du SMV est d’appuyer et développer les capacités d’insertion dans la vie active de jeunes, de 18 à 25 ans, en situation de décrochage scolaire et/ou social, donc éloignés du marché du travail, mais résolus à y accéder.
La convention a ainsi pour objectifs de :
- Renforcer les opportunités d’accès des jeunes aux branches, filières et entreprises en déficitaire en recrutement
- Favoriser l’articulation sur le territoire de la Moselle entre les divers acteurs compétents en matière d’accompagnement de jeunes éloignés de l’emploi
ACTUALITES
Depuis le début du XXe siècle, l’histoire des femmes dans les armées françaises a été marquée par des réformes, des évènements clés et des parcours exceptionnels. Retour en images sur cette féminisation au sein du ministère des Armées.
Les armées françaises comptent 16,5% de femmes dans leurs rangs, c’est-à-dire 34 142 personnels*. Avec un taux global qui dépasse les 21% en incluant les agents civils, le ministère des Armées est aujourd’hui le 4e le plus féminisé au monde.
Le développement de la culture de la mixité et de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, militaires et civils, est le fruit de différentes actions engagées. Ces dernières années, celles-ci s’appuient notamment sur le plan Mixité (lancé en 2019) et le plan Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes civils de la défense (signé en 2020).
Plus globalement, l’intégration des femmes dans les forces armées est le résultat d’une longue histoire ainsi que d’une dynamique qui se poursuit et se renforce, année après année.
La féminisation des armées en quelques dates clés
1909 : création du corps des infirmières laïques des hôpitaux militaires. Il permet aux femmes d’être recrutées dans l’armée française avec un statut de personnel civil.
Première Guerre mondiale : création du corps des infirmières temporaires en 1916, pour la durée de la guerre. À cette période, les infirmières et les ambulancières sont recrutées sous un statut civil.
1938 : la loi Paul Boncour permet à l’État de mobiliser les femmes et autorise les engagements de volontaires féminines.
27 mai 1940 : l’armée de l’Air crée le corps féminin de pilotes auxiliaires. Après la défaite, il sera dissous.
Seconde Guerre mondiale : les femmes obtiennent davantage de responsabilités, en lien avec leur rôle au sein de la Résistance et de la France libre. Des unités féminines sont créées à l’instar du corps féminin rattaché aux Forces françaises libres, du corps des auxiliaires féminines de l’Air…
Septembre 1944 : le corps féminin de pilotes de l’armée de l’Air est recréé avec des aviatrices confirmées comme Maryse Bastié et Maryse Hilsz (photo ci-dessous). Ce corps sera à nouveau dissous en 1946.
1951 : création d’un statut particulier pour le personnel féminin, de nature militaire. Il permet l’engagement des femmes dans les trois armées.
1972 : le statut général des militaires prévoit les mêmes droits et devoirs pour les hommes et les femmes. Cependant, l’accès aux armées pour les femmes est limité par des quotas.
1976 :
• l’armée de l’Air ouvre des postes de pilotes aux femmes ;
• Valérie André devient la première femme général. Tout au long de sa carrière, elle a œuvré pour que les armées ouvrent aux femmes des spécialités comme celles de pilote de chasse.
1977, 1983 et 1993 : intégration des premières femmes à l’École de l’Air, à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et à l’École navale.
1998 : suppression des quotas fixant le recrutement annuel des femmes dans les armées.
2018 : les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins peuvent accueillir des officiers féminins.
2022 : la lieutenant-colonel Sophie Adenot est sélectionnée pour le corps des astronautes européens. Elle est la première aviatrice française à réussir cet exploit. Il s’agit de la 2e femme astronaute française après Claudie Haigneré.
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